Le 16 décembre 2021, nous fêterons le 10e anniversaire du laboratoire de simulation. On souligne aujourd’hui cet événement pour célébrer le passé, démontrer le présent et inspirer le futur.

Grâce à notre laboratoire de simulation, nous avons pu offrir des formations cliniques plus réalistes pour notre personnel à Montfort et nos partenaires externes. Les créateurs du Laboratoire avaient cette vision lors de sa mise sur pied. Ils souhaitaient tous de mettre les apprenants et utilisateurs dans l’action et leur offrir un environnement sécuritaire et unique.

J’ai eu la chance de parler avec 3 des joueurs clés qui étaient présent lors de la conception du laboratoire.

Mme Marie-Pierre Dionne, spécialiste en technologie éducative, avait comme rôle de comprendre et intégrer les différentes options disponibles dans nos androïdes pour les différents scénarios scriptés. « J’étais toujours à la recherche de nouvelle façon de surprendre les participants avec des réactions communes et fréquemment observées dans une situation clinique. » Cet aspect est très important pour faire une simulation réaliste et bien transférer les objectifs d’apprentissage.

Dr Alain Michon était notre directeur médical pour le programme de simulation. Grâce à ce poste, nous avons pu avoir une première accréditation de cinq ans, en 2013, avec le Collège royal des médecins et chirurgiens. « Ce ne sont pas tous les centres qui répondent à ces exigences nationales et reconnues sur la scène mondiale. » Cette distinction nous aide à faire valoir le savoir-faire et le développement continu à Montfort.

Finalement, M. Adam Mongodin, directeur des ressources et services aux affaires académiques. Il était responsable du développement du modèle de fonctionnement du laboratoire de simulation et de son plan d’affaires. Il supervisait tous les éléments nécessaires pour créer un laboratoire de simulation, du budget, recrutement et plan d’acquisition des équipements nécessaires. « Grâce à la collaboration de médecins et d’infirmières, nous avons développé une première version des sessions d’apprentissage par simulation immersive ainsi que des activités simulées in situ comme la pratique au code orange. »

Le laboratoire de simulation est un outil important dans le développement continu de nos employés et médecins, ainsi que nos étudiants et stagiaires. Avec cette vision initiale, Mme Dionne, Dr Michon et M. Mongodin, ont fait partie d’une équipe qui a mené à bien cette mission.

Nous voulions donner voix aux androïdes pour immerger complètement les participants et leur faire croire qu’ils sont avec de vrais patients.

Marie-Pierre Dionne

«  Ma plus grande réussite : faire oublier aux participants la technologie et vraiment les faire embarquer dans le scénario et générer des actions en temps réel pour pratiquer leur esprit d’analyse clinique », raconte Marie-Pierre.

Plusieurs réunions sur plusieurs mois ont eu lieu pour bien cibler les besoins en enseignement et en formation médicale continue. « C’est certain, malgré notre enthousiasme, qu’il était impossible de tout faire. Mais avec un bon système en place, nous avons pu cibler les besoins les plus importants et nous concentrer sur ces derniers pour l’achat d’équipements », se souvient Dr Michon.

Une équipe passionnée, curieuse et engagée a permis de relever les défis de la création d’un laboratoire de simulation et l’utilisation des technologies disponibles. « L’inspiration partait du principe que les adultes apprennent et retiennent plus efficacement quand ils sont activement dans l’action plutôt que spectateurs passifs d’un cours magistral. Partant de ce principe, les nouvelles modalités d’apprentissage ont été passées en revue. Les technologies de simulation se prêtaient très bien au développement d’une offre d’apprentissages lors de situations d’urgence durant lesquelles la collaboration et la coordination entre les intervenants peuvent faire la différence pour un usager. Le défi était alors de créer un environnement d’apprentissage suffisamment réaliste pour les apprenants se sentent à l’aise, mais à la fois flexible pour qu’il puisse servir tous les besoins de l’hôpital », souligne Adam.

La première simulation a été un événement spécial, avec des acteurs pour jouer des rôles en arrière-plan, et des professionnels de la santé pour répondre au soin du « patient ». Le code bleu était la première simulation faite sur notre cher androïde SimMan 3G et est encore la plus populaire. « Les premiers apprenants étaient arrivés dans cette simulation avec certains doutes sur la méthode. Quelques minutes après être immergés dans la situation, leurs visages et leurs comportements témoignait de l’impact du réalisme de la situation. »

Plusieurs membres de la famille Montfort ont eu la chance de profiter du laboratoire de simulation. Certains sont encore avec nous, d’autres non, mais tous ont su laisser leurs marques. Nos androïdes portent presque tout un nom et font aussi partie de cette famille. Aujourd’hui, nous sommes dans le processus de créer des partenariats pour essayer de nouveaux androïdes et de voir si la technologie virtuelle pourrait être ajoutée à notre boite à outils. Différents projets de recherche continuent à avoir lieu et les portes sont toujours ouvertes pour accueillir de nouveaux apprenants.

Vanessa est adjointe à Montfort et l’ISM depuis avril 2007. Elle a l’habitude de jongler avec une équipe diverse. Au bureau, ce sont des coordonnatrices en DPC ou enseignement, des directrices ou gestionnaires. À la maison et sur sa fermette, ce sont des enfants et des poules, canards et des oies.